Étape réalisée le 16 juin 2019.
Petite étape aujourd’hui car je suis attendu sur Bordeaux par Valérie, rencontrée sur Facebook, qui a eu la gentillesse de me proposer l’hospitalité.
Je commence ma journée par une rapide recherche des horaires de passage du bac, qui doit me conduire de Blaye (à une vingtaine de kilomètres de mon point de départ) à Lamarque. On est dimanche, avant la haute saison, le premier départ est à 9h, c’est mon objectif car le suivant est à 11h.
Je commence à avoir une routine bien réglée le matin, qui me permet de lever le camp en 1h30 chrono en ayant mangé tranquillement. Un rapide calcul m’indique que je dois pouvoir partir à 7h30, puis si je roule bien je devrais pouvoir faire les 20km en 1h15. C’est un peu juste mais ça peut passer. Je fais donc le choix d’opter pour la départementale au lieu de l’itinéraire balisé car elle est plus directe.
Je ne croise pas grand monde à cette heure-ci et parviens devant le bac vers 8h50. Le site web de la compagnie indique qu’il faut y être minimum 30 minutes avant le départ. Ce jour là, l’embarquement a commencé à 9h. Je suis donc tranquillement dans les temps. Je sympathise avec un autre cyclovoyageur en attendant, lui aussi s’était dépêché pour être là 30 minutes avant.
Arrivé à Lamarque, il reste quelques kilomètres pour accéder à la ville et trouver … une boulangerie bien sûr ! 1€15 pour une baguette déposée dans mon premier sachet à pain récupéré lors de mes premières étapes. La vendeuse me remercie pour ce geste.
Il n’est que 10h mais le soleil commence à chauffer assez fort et nul endroit ombragé sur la route. La vigne ne pousse pas assez haut pour faire de l’ombre sur la route ! Je continue donc le parcours en me promettant de m’arrêter dès la prochaine zone d’ombre pour la pause de midi.
1 heure plus tard, je croise le cycliste que j’avais rencontré sur le bac, arrêté au soleil en train de lire un journal. Je lui demande si tout va bien (bon réflexe à avoir lorsque l’on rencontre des cyclos à l’arrêt). Aucun problème non, il attend juste que sa tente et ses affaires sèchent car il a rapidement levé le camp ce matin.
Cela ne vous rappelle rien ? Moi aussi j’ai été rapide ce matin et la rosée n’a pas eu le temps de sécher avant que je ne range tout. Je me souviens d’un coup qu’il est déconseillé de garder une tente humide rangée trop longtemps dans sa housse (c’est ma première expérience en camping). A partir de ce jour, j’ai toujours trouvé un endroit au soleil pour faire sécher ma tente le temps de la pause de midi si elle a été rangée humide.
Petite précision sur l’itinéraire du canal des deux mers entre Lamarque et Bordeaux. Une petite boucle entre Arcins et Soussans (3x la distance tout de même) est là pour nous faire découvrir le vignoble mais n’amène pas vraiment de plus-value à l’itinéraire. La route n’est pas dans un excellent état non plus. Sauf volonté de dégustation, je conseille d’aller tout droit sur ce tronçon.
11h30, je trouve un coin d’ombre et m’y arrête pour la pause déjeuner. En plus il reste un coin au soleil, je vais pouvoir faire sécher ma tente ! Ce midi ce sera pâtes, lentilles et carottes. Je mets un peu de temps à allumer mon réchaud mais y parviens tout de même. Je me dis qu’il faudra que je m’entraine à tête reposée à allumer mon réchaud en toutes conditions (je n’ai par chance jamais eu à tester l’allumage sous la pluie).
Je repars vers 14h pour arriver à Bordeaux vers 15h30. Rendez-vous est donné au centre nautique, transformé en plage pour l’été. J’y retrouve Valérie avec qui je vais beaucoup parler vélo, trail, minimalisme … Elle m’a aussi proposé de faire un tour dans Bordeaux à vélo pour découvrir la ville mais j’ai préféré renoncer pour me reposer.
Après un bon repas partagé en sa compagnie et une bonne nuit de sommeil, il est temps pour moi de reprendre la route direction La Réole et le canal des deux mers !
Bilan d’étape :
1€15 dépensé pour une baguette
0 déchet généré
67 kilomètres parcourus