Étape réalisée le 25 juin 2019.
Me revoilà sur les routes pour prendre le chemin du retour ! J’ai décidé un jour avant le départ que ce retour sera sous le signe du changement :
- Heure de réveil : ce sera désormais 5h afin de profiter au maximum de la fraicheur matinale et ainsi faire une longue pause le midi tout en respectant mes objectifs de kilomètres journaliers.
- Stock alimentaire : suite à mon expérience de l’aller, je me suis cette fois concentré sur l’avoine, les pâtes et les lentilles (un article dédié présente cette démarche ici)
- Technique de pédalage : j’ai décidé d’être plus régulier dans l’effort tout en forçant moins. C’est à dire que je préfère maintenir l’allure de 18km/h plus longtemps plutôt que de monter à 22 et relâcher régulièrement jusqu’à 16.
- Itinéraire : c’est là le plus important changement pour moi. En effet, suite à l’impossibilité d’hébergement à Bordeaux, j’ai transformé cette situation en opportunité pour prendre un autre itinéraire dont on m’avait parlé sur Facebook. Je prendrai une route différente de l’aller à partir de La Réole pour rejoindre la Vélodyssée en baie d’Arcachon.
Premier changement donc, levé 5h avec objectif de départ à 6h (je n’ai pas de tente à démonter ce matin). Les sensations sont bonnes et l’atmosphère est encore plus calme qu’à l’aller. Je prends également une autre route pour rejoindre le canal que celle empruntée une semaine plus tôt et c’est bien mieux comme ça ! Peu de circulation, j’arrive sur le canal en 40 minutes.
Ma nouvelle façon de pédaler est également meilleure. Je garde une allure constante même si je sens que je peux accélérer. Cela me permet de faire moins de pause et ainsi aller au-delà des 50km vers 11h. Le canal me semble en pente descendante dans ce sens et cela facilite sans doute mon départ.
Arrivé sur Moissac, je souhaite prendre l’itinéraire officiel du canal des deux mers afin de vérifier l’état de la piste pour vous en faire part (à l’aller mon accompagnatrice me l’avait déconseillé et nous étions donc passé par la ville plutôt que le long du canal). Je vous le déconseille donc à mon tour pour une seule raison : il faut descendre (ou monter) un escalier. Le voici en image :
Cela m’a paru difficile avec mon vélo chargé et ça glisse un peu. Du coup si vous avez un vélo couché, une remorque ou que le temps est pluvieux je vous encourage à passer par la ville !
Il commence déjà à faire très chaud en cette période de canicule, je décide donc de m’arrêter dès la première table ombragée trouvée. Je passe devant l’aire de camping-car de Valence d’Agen aperçu à l’aller mais remarque quelques détails qui me font ralentir puis je décide finalement d’aller voir de plus près.
Passé un portail je trouve en effet une aire de repos dédiée aux voyageurs construite à l’intérieur d’un ancien abattoir. On y trouve des douches, toilettes, prises électriques et cuisine, le tout dans un état de propreté impeccable. Un seul point d’attention : le lieu n’est ouvert que de 9h à 19h et après en avoir discuté avec des campingcaristes, la responsable des lieux ne rigole pas avec les horaires (fermeture effective à 18h). C’est donc parfait pour une étape en journée mais pas en soirée.
Ce midi je choisi donc la solution de facilité en utilisant les plaques électriques à disposition pour préparer mon repas.
Il me reste un peu moins de 40km pour arriver à destination, je prends donc le temps de faire une petite sieste allongé sur le banc d’une table de la salle commune. Je planifie un départ pour 15h mais je ne tiens plus en place et repars finalement à 14h.
Ce n’est pas un très bon calcul car jusqu’à Agen la piste est sans ombre l’après-midi car les arbres sont plantés à l’est et trop petit pour l’instant. Je vous encourage donc à vous protéger du soleil si vous pensez faire ce tronçon l’après-midi.
La traversée d’Agen me semble ensuite plus rapide qu’à l’aller. Me voilà devant le pont canal et je décide cette fois de le faire à pied. C’est ici que je vais passer la barre des 1000km en marchant à côté de mon vélo ! Un point d’eau est bienvenu après le pont pour recharger les gourdes avant d’entamer les 10 derniers kilomètres de la journée.
Arrivé à Sérignac, je vais directement à la boulangerie en espérant qu’il reste de ce délicieux pain de seigle aux céréales. Il en reste 2, je les demande en tendant un ancien sachet à pain. Des pains au chocolat (attention c’est vraiment du pain avec des pépites de chocolat dedans et pas une viennoiserie) me regardent et je ne résiste pas. Seul problème, la boulangère me les donne dans un nouveau sac à pain, je n’ai pas eu le temps de lui en tendre un autre et comme les pains sont un peu gras il est trop tard.
Enfin arrivé sur le terrain de camping, je m’installe au même endroit qu’à l’aller mais cette fois je place ma tente à l’ombre. Je n’ai pas pu tester la pizzeria locale car je suis là, comme à l’aller, au moment de leur jour de congé. La quête de la pizza ne fait que commencer … La nuit sera plus calme qu’il y a une semaine.
Bilan de la journée :
3€70 pour la boulangerie
5 grammes de déchet à cause du sac à pain
108km parcourus
